Quelle est la part des demandes qui constituent les extraits du moteur, que ce soit les extraits, les opinions ou le graphique des connaissances? Réponse aux chiffres de la SEMrush au deuxième trimestre.
Opinion sous forme d'étoiles, de galerie d'images, de news box, de vidéos… Certaines requêtes montrent dans les résultats de Google.fr les contenus mis en avant sous diverses formes, que l'on inclut sous le terme d'extraits. Ces briques attirent le regard et donc les clics, et représentent donc des opportunités pour les sites Web qui parviennent à grimper et un risque pour les autres dont le contenu est mécaniquement moins visible. En tout cas, leur impact sur le référencement est significatif.
La quatrième étude SEMRush, entre janvier et mars 2018, a confirmé la croissance du nombre d'extraits sur la page de résultats de Google. Qu'en est-il du deuxième trimestre de 2018? Première leçon, au 31 juillet, 97% des douze millions de requêtes analysées retournaient à une page de résultats avec un extrait de code quelconque. Un chiffre stable depuis décembre 2017 sur le bureau. Sur le mobile, 96% des mots-clés s'ouvrent sur une page de résultat avec une brique de réponse. Au cours des derniers mois, certains types d’extraits de code ont vu leur nombre évoluer et de nouveaux extraits ont fait une entrée importante sur les SERPs. Trois d'entre eux sont venus étoffer cette étude: Multi Shoping, People Ask and See About Results.
Les extraits présentés sous forme de texte (paragraphe, liste, tableau: voir un exemple en cliquant ici) ont fait couler beaucoup d'encre lorsqu'ils sont apparus en France au printemps 2016. Après avoir vu leur nombre se stabiliser autour de 12% au premier trimestre 2018 , ils sont tombés 3 points au printemps sur le bureau. Sur le smartphone, les extraits en vedette, moins nombreux, ont suivi la même tendance à la baisse, malgré un rebond en juillet.
Du côté des opinions (sous forme d'étoiles), SEMrush a analysé celles présentes sur les 10 premières pages de résultats de Google.fr pour les douze millions de mots-clés analysés. Très constant sur le bureau, cet extrait concerne les pages de résultats de 10,5 millions de mots-clés analysés. Sur le smartphone, ce chiffre, déjà inférieur, a sensiblement diminué au deuxième trimestre, après une augmentation entre avril et mai.
Au premier trimestre 2018, le nombre de résultats Google.fr avec images a augmenté de 85% sur le poste de travail par rapport à fin 2017. La hausse s’est confirmée au deuxième trimestre: de 65% en mars, la proportion de pages renvoyées les images ont augmenté à près de 70% à la fin du mois de juillet. Sur le smartphone, cependant, la tendance opposée exacte a été observée, le taux de pages de résultats fournis avec un extrait d'images étant passé de 77% à 28% en avril. SEMRush a constaté une forte volatilité sur les SERP de Google au cours de l’été et rappelle que le moteur de recherche teste constamment de nouveaux formats de réponse. Les résultats en images sur smartphone pourraient être les coûts au deuxième trimestre.
S'agissant des pages de résultats de Google.fr équipées d'une vidéo d'extrait, la baisse entamée au troisième trimestre 2017 se confirme et s'accélère, atteignant son plus bas niveau depuis le début de l'étude, à 42,50%. Sur smartphone, cette proportion était de 18% en avril, avant de chuter à 12,44% fin juillet.
Sur les douze millions de mots-clés détectés par SEMrush sur le bureau, seuls 267 508, soit 2,23%, se réfèrent à une page proposant un extrait "A la une" en position zéro. Sur le bureau, après une hausse début 2017, la proportion de SERP contenant cet extrait est toujours restée entre 2% et 3%. Sur le smartphone, cependant, le taux d’extrait «A la une» a doublé entre mai et juin, passant de 3% à plus de 6% en un mois.
Les chiffres du deuxième trimestre mettent en désaccord les chiffres du début d’année: le nombre de graphiques de connaissances (que les internautes voient désormais apparaître à droite des résultats), stabilisés en mars, a baissé de cinq points entre avril et novembre. Juin. Les pages de résultats de Google.fr sur les écrans de smartphones contiennent plus souvent un graphe de connaissances: en juin, un utilisateur mobile était deux fois plus susceptible de tomber sur ce format qu’en tant qu’utilisateur.
Entre mars et avril, le nombre de packs locaux observés par SEMRush dans son échantillon pour le poste de travail a pratiquement doublé. Résultat, la proportion de pages de résultats équipée de cet extrait est à peu près identique entre le smartphone et le bureau, autour de 15%. Notez que juillet se termine par une baisse de cette proportion pour le bureau, contre une augmentation pour le smartphone. Google associe cet extrait à des requêtes dans le but de rechercher des informations locales (comme "restaurant à Paris", mais aussi "resto" dans le contexte de la géolocalisation). Le moteur de recherche se concentre beaucoup sur le local depuis le début de l'année 2018, ce qui se voit sur le taux de présence de cet extrait.
D'autres fonctionnalités sont apparues dans le SERP, évoluent très peu. C'est le cas des "réponses instantanées" (sorte d'extraits en vedette mais pas de lien en vert et titre en bleu, voir exemple en cliquant ici). Depuis leur apparition en 2016, il y a toujours eu entre 2% et 3% des SERPs qui en ont eu un. Elon SEMRush, cet extrait pourrait évoluer ou en générer de nouveaux dans le futur.
Le nombre de carrousels (exemple en cliquant ici) continue à s'effondrer. Leur proportion est tombée en dessous de 1% en avril, faisant une présence anecdotique sur les SERP visibles sur ordinateur. Ils sont progressivement remplacés par d'autres extraits, tels que des graphiques de connaissances, un pack local, des carrousels de vidéos ou d'images. Depuis un an et demi, leur nombre n'a jamais dépassé 1,5%, ce qui en fait l'un des extraits les plus rares de cette étude. Sur le smartphone, l'échantillon observé par SEMRush n'a trouvé aucune occurrence de carrousel au cours des quatre derniers mois.
En revanche, les carrousels d'images apparaissent sur le SERP dans plus d'une demande sur deux dans l'échantillon de smartphone, malgré une légère diminution au cours des quatre derniers mois. Cependant, dans l'échantillon de douze millions de mots-clés analysés par SEMRush, aucune page de résultats ne s'affiche avec un carrousel d'images sur un écran de bureau. S'ils existent, ces extraits sont pour le moment très rares.
Lancés sur le bureau en juin 2018, les vidéos de carrousels (exemple disponible ici) ont connu une hausse significative en quatre mois: de 0% en mai, leur proportion a atteint 37% en juillet. Sur le mobile, cet extrait est déjà courant, présent dans environ 40% des pages de résultats de Google.fr étudiées. La vidéo est un format que les utilisateurs plébiscitent et le carrousel offre une variété de choix: normal que Google, soucieux de faire plaisir à ses utilisateurs, le privilégie.
Multi shopping: retour
Fréquemment sur les requêtes comparant différentes offres commerciales, l'extrait de shopping (voir un exemple ici) est plus représenté sur les postes de travail que sur les smartphones, où sa présence n'a cessé de décliner au cours des quatre mois de l'étude.
Les gens demandent aussi: une croissance tranquille
Ce petit extrait apparu fin 2017 est plus souvent présent sur le bureau que sur le mobile. Assez stable pour le moment, il participe à l’augmentation du nombre de réponses présentes directement sur le SERP et à définir l’intention de la recherche en y ajoutant des questions alternatives. Conformément à la stratégie de Google, il a toute sa place dans les pages de résultats, même si sa conquête des SERPs reste pour le moment discrète.
Voir-Résultats à propos de: de moins en moins visible
La portée de l'extrait See-Results about est limitée aux requêtes ambiguës, pour lesquelles il offre une option de recherche supplémentaire à une autre signification (pour un exemple, cliquez ici). Conçu pour assurer la diversité des réponses, cet extrait, contrairement à d’autres, n’est pas destiné à conquérir une grande partie des SERPs, que ce soit sur mobile ou sur ordinateur. Sur le mobile, cependant, il était beaucoup plus discret au mois de juillet.
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